Une des premiĂšres choses qui mâa Ă©normĂ©ment plu ici câest la sĂ©curitĂ© et la libertĂ©. La libertĂ© de pouvoir sâhabiller comme on le souhaite, de ne jamais avoir peur que ça fasse âtropâ, que ce soit âtoo muchâ, trop court, etc ⊠La libertĂ© de pouvoir rentrer toute seule le soir, que ce soit Ă pied ou en transport. La libertĂ© de pouvoir dire NON sans se faire insulter. La libertĂ© de ne pas se faire toucher ou agresser quand on danse.
Je nâai jamais remarquĂ© Ă quel point câĂ©tait diffĂ©rent ailleurs jusquâĂ ce que je commence Ă voyager et que jâatterrisse ici. Ayant grandi Ă Paris et en banlieue, jâai grandi en devant faire attention Ă moi et Ă ma sĂ©curitĂ©. Et câĂ©tait tellement ancrĂ© en moi que jâai toujours trouvĂ© ça ânormalâ. Normal de ne pas sâhabiller court, mĂȘme en Ă©tĂ©. Normal de ne pas rentrer seule le soir, ni Ă pieds, ni en train. Normal de devoir faire attention Ă son verre, Ă qui se colle derriĂšre moi, Ă la façon dont je repousse des avances etc.
Et parce que les australiennes ont cette libertĂ©, elles sâhabillent souvent trĂšs court et sont pimpĂ©es jusquâau bout des ongles. Et ça peut paraĂźtre too much aux yeux de nombreux français(es), mais moi je dis TANT MIEUX. Elles nâont jamais eu besoin de se poser les questions que nous nous sommes toutes posĂ©es en France. Je trouve ça gĂ©nial dâavoir LE CHOIX de pouvoir sâhabiller comme on lâentends sans craindre pour sa sĂ©curitĂ©.
Et contrairement Ă tout les clichĂ©s que jâai pu entendre, non les australiennes ne sont pas des bimbos blondes Ă©cervelĂ©es. Jâai eu la chance de rencontrer tellement de femmes intĂ©ressantes et tout aussi intelligentes que nâimporte qui dâautres. Et jâadore leur cĂŽtĂ© unapologetic, qui assument Ă fond leur cĂŽtĂ© âsuperficielâ tout en Ă©tant confiantes de leur intelligence. Parce que oui, breaking news, une femme peut ĂȘtre JOLIE ET INTELLIGENTE. Les femmes peuvent ĂȘtre plusieurs choses Ă la fois (ce quâelles veulent!) sans avoir Ă choisir une seule Ă©tiquette.
Je trouve cela tellement dommage quâen France, encore trop souvent, ce sont des femmes qui descendent dâautres femmes, au lieu de se soutenir. La critique est facile et bien ancrĂ©e dans les habitudes. Ici je peux me balader toute une semaine en legging, sans maquillage et pas une seule fois jâentendrais un âTâas lâair fatiguĂ©e non? Dure semaine? Ca va pas?â – et jâadooooore ça! Jâadore cette libertĂ© dâĂȘtre mon moi moche (đ) sans que personne ne me le fasse remarquer, parce quâici les gens sâen fichent, tout simplement. Et jâadore me saper comme ja-ja, mĂȘme juste pour aller boire un verre dans le pub du coin, sans entendre âTu vas oĂč comme ça? Tâas cru que tâallais Ă un mariage?â.
Pour les expats femmes, je suis curieuse de savoir comment ça se passe dans votre pays ? Laissez moi un petit commentaires â©

Hellooo, je suis en France et je vis avec cette prudence quotidienne. C’est dommage, j’espĂšre que ça changera avec le temps…
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Je l’espĂšre aussi .. đŠ
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